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trente huit mercredis
trente huit mercredis
  • Demain c'est déjà aujourd'hui.. La course effreinée des aiguilles ne m'épargne pas non plus et le temps libre se fait rare. Voici ma parenthèse ! 32 printemps, deux filles, je m'appelle Nathalie !
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trente huit mercredis
17 juillet 2014

a bicyclette...

"Quand on approchait la rivière
On déposait dans les fougères
Nos bicyclettes
Puis on se roulait dans les champs
Faisant naître un bouquet changeant
De sauterelles, de papillons
Et de rainettes

Quand le soleil à l'horizon
Profilait sur tous les buissons
Nos silhouettes
On revenait fourbus contents"...(YMontand) et la peau du ventre bien tendue !  Loïc dit qu'on a pas pour autant brûlé les calories de notre "étape gastronomique". A en croire l'état de mes adducteurs et de mon fessier ce soir, je pense moi que j'y ai même laissé mon déjeuner... #sportivedusoirbonsoir

10 km de décor champêtre, les vaches et les chevaux pour seuls spectacteurs de notre Tour à nous. 

3 pauses à l'ombre. c'est Léa qui avait le plus soif. A croire que c'est la place de passager qui est la plus fatiguante tiens ;)

8 km plus tard, le clocher de LA GORGUE en ligne de mire. On y est, virage à gauche et voilà le butin. ma passagère est aux anges.

20140717_201244

un wrap, un big mac et 3 happy meal plus tard, il est temps de reprendre la route avant que le soleil ne se couche  pour de bon.

20140717_212719

10 km dans l'autre sens, mais cette fois je porte à l'arrière de mon vélo 15 kg et un happy meal, qui n'arrête pas de tirer mon tee-shirt. qu'importe je remporterai le maillot jaune de cette étape... ;)

presque 22 heures à l'arrivée. Equipe de choc !

20140717_214639

"Çà respire le bonheur chez vous" (Flore) j’ai pu lire un jour en commentaire sur l’une de mes photos.

Je ne sais pas si c’est çà le bonheur, peut-être que çà en est un soupçon. Si avoir des enfants en parfaite santé, espiègles, têtus, désobéissants, avides de jeux et débordants d’imagination, usants…en est un ingrédient, alors la balance penche en ce sens.

Peut-être un peu plus ce soir qu’hier, peut-être moins que demain, peut-être tout simplement parce que dans quelques heures maintenant, nous ne serons plus que trois. Leur fratrie sera dispersée, nous parents ne serons plus tout à fait entiers, avec pour seul moment de soulagement les quelques minutes hebdomadaires de téléphone pour entendre que « tout va bien » car nos « grands » partiront pour la quinzaine…

Alors à chaque soir qui se rapproche du départ, on ajoute un peu plus d’échanges, un peu plus de patience, on les regarde plus longuement rouler autour de la table avec leur vélo, courir dans le jardin, manger avec les mains, dormir…. On appuiera un peu plus fort sur leur joue en les embrassant le soir comme pour prendre de l’avance sur ceux qu’on ne pourra pas prendre après.

On photographie du regard leurs sourires, on emmagasine….

Pas qu’on ne le fait pas le reste du temps. Mais là, on le fait de manière plus réfléchie, moins automatique, avec une arrière-pensée dont on évite de parler, eux pour qui la notion du temps est encore parfois bancale…

même en ayant pas été en congés avec eux ces quinze premiers jours, je pense qu'ils ont vécu de chouettes moments.

Qu'ils profitent, la vie avance si vite...

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Commentaires
A
Quel courage de tenir toujours ce blog ! C'est tellement chouette de les voir grandir et de te lire...<br /> <br /> Ces moments de séparation doivent être douloureux mais profitez bien et surtout bonnes vacances !!<br /> <br /> Biz aurélie
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